Les Tramways de l'Ouest du Dauphiné (TOD).

Le Tramway de La Tour du Pin aux Avenières(1909-1935).

8

Cliquez sur les images pour les agrandir!

Cliquez sur les arrêts pour ouvrir les pages!
plan_TVA
Auto portrait de François Guiguet, le peintre, enfant du pays.

8- Corbelin.

  
Le tramway a quitté la route nationale 75 et suit la route de La Porte jusqu'au hameau du même nom. Les arrêts des bus Transisère sont toujours là, au même endroit probablement. Ensuite, le tram prend le petit chemin à droite qui s'appelle.......Route du Tram bien sûr.
  

86- L'arrêt des bus Transisère au hameau de La Porte.
 

87- Le tramway suit la 'Route du Tram'.
  

88- Le tramway arrive de la route à gauche pour rejoindre la route de Bugnon.
 

89- En bordure de la zone humide, on aperçoit un lavoir.
 
Le tramway traverse le lieu dit de Chanisséa en suivant un vallon drainé par un petit canal. Ce canal sert à évacuer l'eau de ruissellement de cette zone marécageuse vers les canaux plus grands comme le Canal du Saut du Loup ou le Canal de Corbelin.
En peu de temps, on rejoint la route de Bugnon, qui relie Corbelin à Chimilin et Aoste, la D82. Ici on est en bordure de la Zone Humide de Corbelin. On passe devant un vieux lavoir à droite et on arrive rapidement à Corbelin.
 

90- Le tramway arrive à Corbelin.
 

91- À l'entrée du village, un grand parc à voitures, mais les bâtiments semblent inchangés.
 

92- Le tramway passe devant l'Hôtel Planet, successeur Dufour.
 

93- L'hôtel est devenu une pharmacie.
 

94- Un regard en arrière vers l'église: l'hôtel a changé de nom.
 
En arrivant à Corbelin par la route de l'ancien tramway, on remarque, comme les passagers de l'époque, l'ancien Prieuré de Notre Dame avec sa tour. À partir de  1810, ce bâtiment a servi de couvent pour  les Sœurs de la Providence de Corenc, qui avaient un rôle important à jouer dans la vie de la commune, notamment la surveillance et l'éducation des jeunes filles dans les pensionnats des usines textiles. Le tram passait devant le prieuré, l'église et l'Hôtel de Voyageurs pour retrouver la gare au cœur du village. Là se trouvaient, comme maintenant, le groupe scolaire et la Mairie, qui datent de 1903. À l'époque il y avait l'usine pensionnat Donat, bâtiment démoli en 1973, tout comme la gare du tramway. Un immeuble a été bati sur la friche industrielle de l'usine qui ressemble énormément à l'ancien pensionnat. On y a construit également la médiathèque de la ville.
 

95- Vue depuis la Mairie de Corbelin vers l'église, maintenant.
 

96-Le cœur de la ville à l'époque avec groupe scolaire, Mairie et usine.
 

97- Pas grand changement, la ville semble prospère.
 
Paternalisme ou Pouvoir?
Extrait de:
"L’industrialisation du Bas-Dauphiné : le cas du textile (fin XVIIIe siècle à 1914). par Jérôme ROJON, 2007, Université Lumière Lyon 2"
'À Corbelin , Georges Donat , longtemps directeur du tissage Ponson avant de l’acheter à la fin des années 1880, prend progressivement le contrôle de toutes les sociétés locales. Il devient le premier président du Crédit agricole de Corbelin lors de sa fondation en 1911, alors qu’il est maire de la commune et préside les deux sociétés de secours mutuels de la commune. Par ce maillage étroit de la société villageoise, Donat exerce un contrôle réel sur la population ouvrière, tout en lui évitant des dépenses paternalistes. Grâce à une généreuse politique d’embauche, Donat salarie dans ses ateliers en 1901 deux cent six personnes domiciliées à Corbelin, soit environ dix pour cent de la population totale de la commune. Mais contrairement à certains de ses confrères qui n’hésitent pas à engager des familles ou des fratries entières, Donat préfère disperser ses embauches, avec un, voire deux de ses ouvriers seulement sous un même toit : à cette date, près du quart des ménages de la commune touche au moins un salaire provenant de la maison Donat. Par cette politique salariale, Donat se construit progressivement une clientèle locale qui lui permet d’asseoir son autorité et son prestige local.'

Texte complet ICI

 

98- Le début de la fin avec la voiture individuelle, place de la Mairie.
 

99- La place de la Mairie maintenant avec la Poste au fond.
 
En arrivant à l'arrêt de la gare de Corbelin, on a l'impression d'être dans une ville prospère. C'était certainement le cas en 1903 quand on a construit la nouvelle mairie, un bâtiment qui parait maintenant un peu grandiose peut être. En 1908, on a construit la gare des TDI à son côté, à cette époque, c'était un signe de prestige d'avoir une vraie gare; celle-ci avait un étage, une salle d'attente et un lieu d'aisance. Elle est restée là jusqu'à sa démolition en 1973.
Maintenant, la mode urbaine veut des ronds-points et là, Corbelin en a un joli, complet avec une fontaine au centre. À la sortie du rond-point, on passe devant le monument aux Morts, construit en 1924.
 
 

100- Le Pinguely 030T arrive à la gare de Corbelin.
 

101- Maintenant à la sortie du village, un rond-point.
 

102- Les 'Postes Telégraphes et Teléphones' et l'Avenue de la Soie.
 

103- La poste, l'Avenue et le monument aux morts.
 

104- Le tramway quitte l'Avenue de la Soie pour rejoindre la RN75.
 

105- La scéne actuelle; pas de grand changement à première vue.
 

106- L'automotrice des Chantiers de la Buire à son arrêt de Bois-Vion.
 

107- Le tramway quittait l'Avenue de la Soie, à droite, pour rejoindre la RN75 a Bois-Vion.
 
En quittant Corbelin, le tramway passait devant le bureau de poste, les PTT à l'époque, et suivait l'Avenue de la Soie. Dans 1 km à peine, il y avait l'arrêt facultatif de Bois-Vion. À l'époque, comme maintenant, l'endroit était plutôt animé avec son auberge et ses commerces, qui sont toujours là pour la plupart. Actuellement, il y a à cet endroit un rond-point de taille impressionante avec au centre un arbre qu'on a pu sauver. C'est déjà ça! Le tramway poursuit sa route sur la RN75(D1075 maintenant). Prochains arrêts, Le Courray et Veyrins.
 
crédits photos: 86, 88, 89, 91, 93, 95, 97, 99, 101, 103, 105, 107 - Google.
©Trevor Hornsby/Slip Sliding 2014