Les Tramways de l'Ouest du Dauphiné (TOD).

Le Tramway de Lyon-Monplaisir à Saint Marcellin par La Côte Saint André
et celui de La Côte Saint André au Grand Lemps.

La

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Les Locomotives.

Le matériel roulant consistait exclusivement au début de locomotives Pinguely 030T. Comme nous avons déjà vu, entre 1898 et 1913, 25 locomotives de ce type furent acquises par le réseau TOD.
  • 8 entre 1898 et 1900, numérotées TDI 1 à 8
  • 6 entre 1908 et 1909, numérotées TDI 9 à 14
  • 4 en 1909, numérotées SF 31 à 34
  • 2 en 1912, numérotées TOD 15 et 16
  • 5 entre 1911 et 1913, numérotées TOD 17 à 21
  • et à rajouter en 1914 deux locomotives Pinguely 130T, requisitionnées par l'armée pour le transport d'obus des usines Berliet vers le Camp de Chamberand. Elles portaient les numéros TOD 41 et 42.
À partir de 1922, des essais d'autorails ont commencé sur la ligne. La TOD par la suite fait quelques acquisitions.
  • 4 Saurer en 1923, numérotés AR1-4
  • 3 Berliet en 1928
  • 1 Crochat en 1929, numéroté AR5.
Les réseaux TOD et CEN(Voiron à Vienne) avaient des interconnections à Saint Jean de Bournay et Le Grand Lemps. Il semblerait que  des autorails ont circulé  sur les deux réseaux après leur récupération par la Régie VFD.
L'autorail Crochat a fini son service avec les TDI en assurant la navette entre La Côte Saint André et la gare PLM du Rival entre 1935 et 1937, en remplacement des Saurers, considérés comme peu fiables.

005- Ici à la Gare Sud de Saint Jean de Bournay, la Pinguely 030T bi-cabine TDI-14, un wagon mixte première classe et au moins trois wagons passager 24 places, des ateliers La Buire de Lyon.
Mais, c'est les Piguely 030T qui ont assuré l'essentiel du service sur la ligne et c'est celui là qui reste dans la mémoire collective.

006- L'autorail Saurer avec moteur essence et bogie avant à La Côte Saint André, libellé Régie Départementale VFD et TOD AR1.

007- Autorail Berliet RFM, testé sur la voie TOD de l'Isère ici à Lyon Monplaisir et qui a servi de longues années dans le Jura exploité par la Compagnie Générale des Chemins de Fer Vicinaux (CFV) *

008- Le dernier autorail , un Crochat, acheté par le régie VFD pour opérer sur les lignes TDI. On le voit ici à La Côte Saint André avec plaques VFD et TDI AR5 . Sa motorisation était électrique alimentée par un générateur à courant continu propulsé par un moteur à essence.
Les voitures à passagers et les wagons à marchandises.
Le matériel, de conception plutôt classique, était fourni par l'entreprise Chantiers de La Buire de Lyon et la société Decauville  à Corbeil-Essonne. Selon la littérature, en 1920 à la mise sous tutelle de la ligne par le régie VFD, le parc de voitures comptait:
  • 2 voitures 1re classe à essieux(Buire)
  • 25 voitures 2e classe à essieux(Buire)
  • 5 voitures mixtes à bogies(Decauville)
  • 8 voitures 2e classe à bogies(Decauville)
  • 8 voitures mixtes 1re et 2e classe à bogies en provenance des Tramways Lyonais(NTL-Bron)
  • 4 voitures 2e classe à bogies, également en provenance des Tramways Lyonais.(NTL-Bron)
Pour les wagons marchandises, on comptait:
  • 5 fourgons à baggages avec compartiment postale à essieux(Decauville)
  • 56 wagons couverts(Decauville et Buire)
  • 70 wagons tombereaux(Decauville et Buire)
  • 40 wagons plats(Deacauville ou Buire)
Après la reprise en main de tous les tramways de l'Isère par la régie VFD, il y a eu pas mal de dispersion de matériel entre les différentes lignes même vers le dépôt de Vizille, semble-t-il.
009- Des soldats au camp du Chambarand dans une voiture Decauville à bogies.
011- Le Pinguely bi-cabine avec une assortiment de wagons à marchandise stationné à Viriville.
010-Une des deux locomotives Pinguely 130T requisitionnées par l'armée pour les transports vers Chambarand pendant la grande guerre. Ici on la trouve à Vizille sous le pont de la route de Laffrey en 1950. Elle avait gardé sa numérotation TOD 42.
Le personnel.
Il faut plus que des machines pour faire marcher une ligne de tramway, la notre disposait des agents suivants:
Exploitation
  3-Directeur/Chef/sous chef
  4-Personnel de bureau
  23-Chefs et sous-chefs de gare,   contrôleurs
  7-Receveurs et facteurs
  4-Hommes d'équipe
  10-Conducteurs et Garde-freins
Traction
  3-Ingénieur, chef de dépôt, chef   d'atelier
  24-Personnel dépôts,
  24-Mécaniciens, chauffeurs,         wattmen
  24-Ouvriers
Voie et bâtiments   1-Ingénieur/inspecteur
  2-Conducteurs de travaux
  36-Agents de surveillance et ouvriers
Ce qui faisait 145 employés.
Voilà un petit resumé de l'histoire de la ligne, ensuite on va regarder gare par gare son environnement actuel et voir, maintenant, s'il en reste des traces.
©Trevor Hornsby/Slip Sliding 2017