Le Tramway SGTE
Voreppe-Grenoble [1900-1933]
Saint Martin-le-Vinoux, la Porte de France-Grenoble.
cliquez sur les images pour les voir
en grand!
Quel avenir pour l'École de l'Horloge?
Ce beau bâtiment va peut être disparaitre pour faire place à l'arrêt
'Buisseratte'de
la ligne E du nouveau tramway. C'est dommage! On peut
sûrement
trouver une utilisation pour cet édifice qui autrefois rajoutait un peu
d'élégance au quartier.
Revenons à l'ancien tramway qui lui a du passer par le hameau de La
Buisseratte qui se trouve derrière l'école de l'horloge dans l'image
à gauche. Comme à Saint Robert, c'était l'ancienne route de Lyon, la
RN75. On trouve dans le village des chasse-roues de
l'époque des diligences. La déviation de ces villages était réalisée
dans les années 1930, bien après la mise en service du tramway.
Dans l'image à gauche, on voit l'arrêt 'La Buisseratte' de la ligne 3
de la TAG.
Dans l'image ci-dessus à gauche, on voit un
bus articulé de la TAG à
l'arrêt 'Hôtel de Ville' de Saint Martin le Vinoux sur la même route
que l'ancien tram. Visible dans l'image ci-dessus au centre, un autre
bâtiment dans le secteur qui n'a pas survécu à la quête de
l'urbanisation, l'hôtel restaurant Pique Pierre. Beaucoup de Grenoblois
auraient pris le tram pour prendre du bon temps dans ce coin
tranquille en bordure de l'Isère. Malheureusement, depuis 1968,
l'autoroute A48 a rendu l'environnement inhospitalier. A la place
actuellement se trouve un immeuble, surprise! Le tramway prenait la
direction de l'Esplanade de la Porte de France en passant à côté du
restaurant et longait l'Isère, comme l'autoroute actuelle. Le bus,
lui, prend un peu de hauteur et passe par le village de Saint Martin le
Vinoux. Dans l'image ci-dessuis à droite on voit, au centre,
l'autoroute A48, en bas à gauche, l'usine de Schneider Electrique et
sur l'Isère, le pont SNCF de Pique Pierre et le pont d'Oxford. En bas à
droite on voit le restaurant Pique Pierre avant sa démolition avec un
bus de la TAG à son arrêt. Dans l'image aussi, la gare fret de Saint
Martin le Vinoux.
A l'époque, des fortifications marquaient l'entrée de Grenoble. Là, se
trouvait l'octroi où on devait payer des taxes pour les marchandises
qui entraient dans la ville. Ces fortifications sont miraculeusement
toujours là, comme en témoigne l'image dessous à droite.
Dans l'ancienne carte postale au dessus à gauche, on
voit une paire de
bœufs qui tire une charrette de petit bois. On a l'impression qu'à
l'époque il n'y avait pas de friche, tout était scrupuleusement
entretenu, sans doute on avait besoin de bois pour le chauffage.
Maintenant on a laissé envahir de buissons et arbres le moindre espace
non utilisé, ce qui nous empêche de voir les bâtiments dans l'image de
droite.
Les deux images sont prises au même endroit. Les rails de gauche sont
ceux de la cimenterie de la Porte de France qui portaient les roches à
l'usine de Saint-Egrève pour transformation en ciment. La ligne étroite
de 60cm suivait le digue de l'Isère à l'emplacement de
l'autoroute actuelle. Les rails sont déviés pour le passage d'un pont,
la balustrade est juste visible dans la carte à l'extrême gauche. Dans
l'image à droite, juste après ce qui est vraisemblablement l'octroi des
fortifications, on voit la même balustrade sur ce qui reste du
pont. Coté gauche, le ruisseau est comblé pour faire l'autoroute.
Le tramway lui passe à droite; on voit péniblement les rails, mais les
poteaux et fils d'alimentation sont bien visibles. Actuellement à la
place du tramway se trouve une piste cyclable qui continue jusqu'à
Voreppe.
Après son passage de la Route de Lyon, qui reste
largement inchangée, notre petit tramway arrive à la Porte de France.
Sur la carte postale à gauche, on voit bien les fils
d'alimentation électrique. Le bâtiment était utilisé pour le
sauvetage de personnes tombant dans l'Isère: des bouées de sauvetage
et le panneau au dessus de la porte en témoignent.
Actuellement l'édifice sert de monument aux morts.
Dans l'image actuelle, on voit un grand bus articulé de la SEMITAG, qui
suit le trajet de l'ancien tram. La 'Porte de France' est l'une
des deux portes de Grenoble qui ont survécu, l'autre est la Porte Saint
Laurent.