Au début, les compagnies privées de transport par cars hippomobiles assurent les liaisons entre la gare, la place Grenette et les autres quartiers, mais dés 1875, il y a beaucoup de demandes de concessions pour faire des réseaux permanents d'abord par traction à vapeur, puis par électricité.
La première concession est accordée à la Société VFD pour relier Grenoble à Vizille en passant par Uriage. La deuxième, aux CEN pour relier Grenoble à Veurey. Cette ligne verra le jour en 1895.
Le réseau urbain de tramways électriques, la SGTE, est créé en 1887; en 1900, elle réalisera la ligne Place Grenette-Voreppe avec bifurcation pour La Monta.
En 1902, les CEN cèdent la ligne de Veurey à la SGTE. La ligne est électrifiée jusqu'à Veurey en 1905 et le matériel roulant à vapeur est vendu au chemin de fer de  l'Artois.  Les lignes CEN et VFD se confondaient en ville entre leurs terminaux. Peut-être les dirigeants CEN avaient-t-ils imaginé une grande ligne de Vienne à Bourg d'Oisans en passant par Voiron et Veurey? Mais la difficulté de la traversée de l'Isère était un obstacle majeur. Après la reprise des concessions par le département en 1902 et l'exploitation ensuite par la SGTE, le projet, s'il y en a eu, n'avait plus de sens. Les tramways de Voiron et Grenoble resteront irrémédiablement séparés.
Désormais les lignes Grenoble-Veurey et Grenoble-Voreppe sont assurées par la SGTE, la Société Grenobloise de Tramways Électriques.